L’horrible scène se passe dans la nuit, autour de 20 heures, heure française. Alors qu’il est interné dans un hôpital psychiatrique, l’homme originaire du Togo quitte le centre de santé. Une fois chez lui, il est enfermé par son épouse et son beau-fils. Ces derniers alertent la police, s’inquiétant de son comportement agressif.
Les policiers arrivent dans l’appartement familial, mais n’ont pas réussi à le maîtriser avec leur pistolet à impulsion électrique. Ils utilisent finalement leur arme et le tuent parce qu’il les menacerait avec son couteau.
En effet, rapporte Cnews, sur son site internet, « A l’arrivée des policiers et après des pourparlers qui n’ont pas abouti, l’homme s’est dirigé vers eux, en brandissant un couteau de cuisine. Les agents ont utilisé les pistolets à impulsion électrique, mais sans succès. Alors qu’un de ses collègues venait d’être touché au bras, un fonctionnaire a tiré un coup de feu dans la direction du forcené. L’homme est décédé quelques minutes plus tard ».
Selon la police, le Togolais abattu ne fait l’objet d’aucune plainte déposée contre lui. Tout porte à croire que ce seraient les troubles mentaux dont il souffre qui seraient à l’origine de son attitude agressive. Seule l’enquête ouverte dans la foulée et confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) permettra de faire la lumière sur cette affaire.